Diagnostiquer l’endométriose grâce à l’I.R.M. pelvienne
Parmi toutes les applications de l’Imagerie par Résonance Magnétique, l’exploration de la zone pelvienne est de plus en plus préconisée pour détecter d’éventuelles anomalies ou pathologies en visualisant la région en détails.
La précision des images
Pour diagnostiquer et évaluer une endométriose ovarienne ou profonde, l’I.R.M. est aujourd’hui l’examen privilégié car cette technique d’imagerie offre des performances de sensibilité et de spécificité très importantes. Elle est donc prescrite en complément d’un examen clinique, et avant toute prise en charge chirurgicale.
Dans les centres de Riviera Imagerie Médicale proposant l’I.R.M. pelvienne (la polyclinique Saint-Jean, l’institut Arnault Tzanck et l’hôpital Lenval), l’équipement disponible est très pointu et les médecins peuvent ainsi détecter les kystes ovariens, l’endométriose, l’adénomyose, certains nodules et les troubles de la statique pelvienne, aussi appelés “descente d’organes”.
L’I.R.M. comporte des risques pour les femmes enceintes et les personnes portant une valve, une pile cardiaque, une prothèse ou des implants. Le médecin prescripteur vous informe sur toutes les contre-indications : n’hésitez pas à le questionner si vous avez un doute avant votre rendez-vous.
Le déroulement de l’examen
Afin de réaliser une I.R.M. pelvienne dans les meilleures conditions pour évaluer une endométriose, les professionnels de santé recommandent d’être à jeûn depuis au moins 3 heures et d’uriner environ une à 2 heures en amont.
Un produit de contraste, le gadolinium, peut être injecté via un cathéter dans certains cas.
L’examen est totalement indolore et non-irradiant : la seule contrainte est le bruit mécanique du matériel, souvent atténué par un casque dans lequel les manipulateurs peuvent diffuser de la musique à la demande. La patiente est allongée sur un lit, avec l’anneau aimanté au-dessus de lui, et doit rester immobile pendant une vingtaine de minutes, le temps que le radiologue fasse les clichés nécessaires.
Une fois sortie de la salle d’examen, la patiente peut récupérer le compte-rendu et les images au secrétariat, après avoir échangé avec le médecin qui a analysé les clichés.
L’I.R.M. pelvienne dynamique
Votre médecin peut prescrire une Déféco-I.R.M. en cas de troubles de la statique pelvienne.
Lors de cet examen, qui ne nécessite aucune préparation ni injection, la patiente doit positionner du gel d’échographie dans le vagin et le rectum, afin de bien cibler la zone à examiner. Après une première série d’images, il est nécessaire d’effectuer des efforts de contractions puis de poussée, comme si vous étiez aux toilettes. La dernière poussée est plus intense afin d’évacuer le produit de balisage.
Ces différentes étapes, bien que désagréables, ne font absolument pas mal et sont indispensables pour interpréter les résultats avec la plus grande précision et pertinence.